Le ciné-concert est un genre que Martin Matalon affectionne : il permet de transformer la projection d’un film en spectacle vivant. Après les expériences marquantes autour de Luis Buñuel et de Fritz Lang, le compositeur argentin rencontre Chaplin et trois moyens métrages où la critique sociale passe par la poésie et l’humour. Un esprit de légèreté irrésistible. Sept musiciens dont une chanteuse participent à l’aventure, ainsi que l’électronique qui démultipliera la palette très large d’une percussion incluant le zarb, l’udu, le balafon ou les instruments afro-cubains. Parallélisme complet ou divergence voulue entre l’image et la musique, autonomie et accompagnement : la musique tisse sa propre relation au découpage du film, par son montage spécifique.

Coproduction Ircam/Les Spectacles vivants-Centre Pompidou, Compagnie Cadéëm.

Avec le soutien de la DRAC Île-de-France, la Sacem, la Maison de la Musique Contemporaine, la Fondation Ernst Von Siemens et la Fondation Salabert.